De nouveaux défis pour le Cercle LAB

Dès cette rentrée une nouvelle organisation se met en place pour le Cercle LAB et Seroni : Gilles-Emmanuel Bernard prend la présidence du groupe Seroni tandis que Christophe de Cacqueray rejoint le Cercle LAB en tant que président. L’objectif majeur est d’apporter davantage de moyens à notre Think Tank, mais également de lui donner de nouveaux objectifs. GEB et CdC répondent à nos questions :

Quels sont ces nouveaux objectifs pour le CL ?

GEB : Lorsque, il y a 7 ans, nous avons « marié » le Cercle LAB et Seroni, nous avions fait le pari que cette synergie originale entre un Think Tank et un groupe Média, apporterait une nouvelle dimension à l’ensemble ainsi créé, et une valeur ajoutée certaine à chaque métier. Ce pari est aujourd’hui réussi : le Cercle LAB a su réunir, autour de ses cercles thématiques et évènements, une large part du secteur de l’assurance, grâce en particulier à l’appui déterminant de l’équipe de rédaction de News Assurances Pro. Les travaux des cercles ont gagné en intensité et en visibilité, et nos évènements -pensons par exemple au Master Club- sont devenus des incontournables du secteur de l’assurance.

Il s’agit maintenant pour nous de donner une direction encore plus coordonnée à nos travaux, par le choix des thématiques, les apports extérieurs, le style de l’animation et des restitutions. Nous ambitionnons, avec l’apport enthousiaste des multiples contributeurs de la profession, de faire en sorte que le résultat des travaux puisse faire autorité et être une source d’inspiration. En ce sens nous remplirons pleinement notre objectif d’être « utiles » à la profession.

CdC : Ravi et honoré de rejoindre le Cercle LAB, qui représente à mes yeux un carrefour unique de réflexions, de partages et d’audace. Mon parcours m’a toujours conduit à explorer les zones de frottement entre innovation, stratégie, et engagement humain. Dans l’assurance, comme dans tout secteur mûr, ce sont les idées qui transforment les cultures – et non l’inverse.

Mes domaines de prédilection sont la relation client, les nouvelles technologies, la psychologie comportementale et les modèles économiques de rupture. Mais surtout, je crois en une vision : celle d’un Cercle LAB qui ne soit pas simplement un lieu de débats, mais une fabrique de convictions opérationnelles, un réservoir d’idées qui circulent, se confrontent, et infusent dans les organisations.

Ma conviction profonde est que l’assurance ne manque ni de talents, ni de moyens, mais parfois de lieux d’élucidation collective. Le Cercle LAB doit être l’un de ces lieux rares, où la complexité du monde se transforme en clarté d’action.

Comment allez-vous concrètement vous organiser, avez-vous déjà quelques idées à nous faire partager ?

 CdC : Nous allons structurer une ligne éditoriale forte autour de quelques marqueurs clés : des diagnostics sans concession, la radicalité des questions posées, et la capacité à formuler des recommandations activables.

Chaque Cercle sera encouragé à produire non seulement un rapport, mais aussi une “idée pivot”, capable de circuler au-delà du périmètre des participants. Par ailleurs, nous allons renforcer la dynamique entre les Cercles et i3 pour faire de la 4e réunion un véritable espace d’expérimentation, où les recommandations se transforment en POC ou en prototypes.

Enfin, je souhaite internationaliser davantage notre approche et l’appuyer plus fortement sur la recherche scientifique. Internationaliser, c’est s’inspirer de ce que font les autres écosystèmes – qu’il s’agisse de l’usage de l’IA pour anticiper les risques de dépendance au Japon ou de tech éthique en Scandinavie. Le recours à la recherche académique, c’est s’appuyer plus systématiquement sur les meilleures recherches pour éclairer nos choix collectifs, sans perdre la fibre pragmatique qui fait notre identité.

GEB : pour ma part, je continuerai à apporter mon soutien à toutes les initiatives , et notamment à toutes les synergies possibles entre les différents pôles de Seroni, qui sont notre vraie richesse. Le Cercle LAB est unique, et notre volonté est de le rendre toujours plus attractif et efficace.

Comment mesurerez-vous le chemin parcouru ?

CdC : Je crois que la vraie mesure de notre impact ne réside ni dans le nombre d’événements ni dans la densité des rapports, mais dans ce que nos idées deviennent une fois sorties de nos murs. C’est donc la réception et l’usage des propositions issues des cercles qui constitueront le meilleur indicateur de succès.

Le jour où la profession attendra la sortie du Badass avec autant d’impatience que les fans d’iPhone guettent la sortie d’un nouveau modèle, nous saurons que la mission est accomplie !

GEB : la poursuite de la montée en qualité sera notre principal baromètre. A cela j’ajouterai la recherche d’idées et de préconisations qui puissent quelquefois s’affranchir des schémas convenus…c’est aussi une question de renouveau voire de survie de notre belle profession de l’assurance !