Santé prévoyance : L’insurtech Kenko lève 4 millions d’euros
 
                                Créée en 2022, l’insurtech Kenko annonce la levée de 4 millions d’euros auprès de Pléiade Venture, avec le soutien de BPI France et du CIC Innovation.
Trois ans après sa création, le courtier Kenko annonce une nouvelle levée de fonds. Pléiade Venture, société de capital-risque evergreen, avec le soutien de BPI France et du CIC Innovation, entrent au capital de la jeune société co-fondée par Arthur Maximin, son père Philippe Maximin et Xavier Hermand. Ils apportent 4 millions d’euros dans le cadre d’une nouvelle levée de fonds. La première, de 2,5 millions d’euros en seed, avait permis en 2024 de faire entrer au capital des business angels comme Guillaume Sarkozy, ancien directeur général de Malakoff Médéric.
Avec ses 25 collaborateurs, Kenko commercialise des contrats santé et prévoyance à destination des entreprises. Fin 2024, le courtier avait 15.000 personnes assurées. Aujourd’hui, il revendique un portefeuille de 30.000 assurés et 300 entreprises clientes, principalement des PME et des ETI de 50 à 500 salariés. La jeune entreprise cible les secteurs des services et de la métallurgique. Elle affirme couvrir 70% de ses clients à la fois en santé et prévoyance. 80% de ses contrats sont sur-mesure, d’après le dirigeant de l’insurtech.
De nouveaux porteurs de risques
Kenko travaille avec Axa, Uniprévoyance, Gan Eurocortage et Klesia Generali en qualité de porteurs de risques. Plus récemment, elle a intégré Harmonie Mutuelle et Audiens. La gestion des contrats est confiée aux équipes de Noveocare qui travaillent sur les solutions technologiques conçues par Kenko.
La levée de 4 millions d’euros doit permettre à la jeune entreprise de mener plusieurs projets. Sur le développement commercial, l'intermédiaire vise des PME de plus grande taille, de 50 à 5.000 collaborateurs.
Carte à débit différé
En janvier 2026, Kenko va lancer une carte permettant la dispense d’avance des frais de santé. Le patient présente la carte de paiement après une consultation, l’assureur fait une avance de trésorerie pour payer la part complémentaire au professionnel de santé et ensuite l’assuré est débité à la fin du mois de son reste à charge.
La technologie de cette carte à débit différé est la même que celle utilisé par Crédit Mutuel et CIC. « Dans 5 à 10 ans, le marché sera équipé de ce type de carte qui permet aux assurés de ne pas avancer les frais et à l’assureur de lutter contre la fraude. Lorsqu’une demande de remboursement émane d’une facture qui n’a pas transité par la carte de paiement, une procédure de contrôle sera déclenchée, notamment pour les médecines non conventionnelles », explique Arthur Maximin, CEO de Kenko.
Des services mutualisés
Kenko souhaite par ailleurs continuer à développer son « Club Kenko », une association qui regroupe toutes ses entreprises clientes. Ensemble, les ETI et PME négocient avec les assureurs afin de financer des services et des actions de prévention. En mettant ensemble les comptes de résultat de tous ses clients, Kenko utilise les mêmes leviers de négociation que dans les grands groupes. « Nous sommes un courtier indépendant et nous réussissons à capter la valeur ajoutée pour financer des services », explique Arthur Maximien.
Kenko se charge de sourcer les services et de les mettre à disposition des ETI et PME clientes. À l'image de Viabeez, un service qui propose des ateliers de prévention sur site. Autre exemple, les assurés ont accès à Mind Day, une entreprise BtoC qui permet de suivre des ateliers sur des thérapies cognitives et comportementales afin de mieux prendre soin de sa santé mentale. Au lieu de payer le prix public de 80 euros par an, Kenko propose ce service en inclusion dans le cadre de ses contrats.
Une entreprise technologique
Prochainement, la jeune entreprise a également prévu d’intégrer un service de clinique digitale. Les assurés pourront consulter en téléconsultation non seulement des médecins généralistes mais également des spécialistes comme des psychologues ou des psychiatres.
Parmi les autres pistes de développement, Kenko commence à expérimenter les agents IA dans le cadre de son service client et le développement commercial « Un certain nombre d’opérations peuvent être automatisées. Sur la vérification des certificats de scolarité ou des justificatifs, l’agent IA est plus fiable que l’humain. Nous appliquons de l’IA dans la prospection commerciale pour mieux comprendre les besoins des clients. Ou pour générer des tickets automatiquement en informatique. Et enfin, pour aider l’équipe sur le suivi client. », explique le CEO.
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