 
                                En France, les prestations du risque maladie ont continué d’augmenter en 2022 mais moins vite que les deux dernières années, selon une étude de la Drees. En revanche, la part des mutuelles et IP recule.
La Drees publie son étude annuelle sur la protection sociale en France et en Europe. Pour la septième année consécutive, la France est le pays européen qui consacre le plus à la protection sociale, derrière l’Italie et l’Allemagne. La part des dépenses rapportées au PIB s'élève à 32,2% dans l'Hexagone, en baisse de 1,2 point par rapport à 2021. Après avoir fortement augmenté en 2020 et 2021, la part des dépenses rapportées au PIB retrouve un niveau proche à 2019 (31,2%).
Les dépenses de protection sociale (maladie, famille, vieillesse, emploi) ont atteint 849 milliards d’euros en 2022. Elles ont augmenté de 1,7%, tandis que l’inflation était de 5,2% sur la période. Côté recettes, l'année 2022 a été bonne sur le plan économique. Les ressources de la protection sociale ont augmenté de 5% portées par le rebond de l'activité économique.
Les prestations santé en hausse de 3,2%
Sur le risque maladie, les prestations santé ont atteint 317,7Mds d’euros en 2022, en progression de 3,2%, après avoir cru de 12,3% en 2021 et 5,0% en 2020. La Drees évoque un ralentissement des prestations de santé, en lien avec le reflux de l’épidémie de Covid. L’évolution des prestations est légèrement supérieure à celle d’avant-crise (2,2% en moyenne entre 2012 et 2019).
La Drees pointe certains postes de soins plus dynamiques à l'hôpital ou encore les médicaments (+5%) ou les indemnités journalières (15,7%), à la suite de la cinquième vague de Covid-19 et de son variant Omicron. Les soins de ville, en revanche, restent stables après avoir fortement augmenté en 2021.
La part des mutuelles recule
Les mutuelles et institutions de prévoyance ont versé 24,5 millions d’euros de prestations santé en 2022, en évolution de 2,9% par rapport à 2021. La Drees souligne qu’entre 2019 et 2022 les prestations des mutuelles et institutions de prévoyance « ont augmenté moins vite que celles versées par les administrations publiques : +8,4 % pour les mutuelles et les institutions de prévoyance, contre +23,0 % pour les administrations publiques) ». Par conséquence la part des mutuelles et IP dans le financement des prestations de santé (9,3% en 2022) se situe en deçà de son niveau de 2019 (10,4%).
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