Volatilité des marchés, tensions géopolitiques… : pourquoi l’assurance vie reste un phare dans la tempête ?

Dans un contexte économique chahuté entre tensions géopolitiques et instabilité des marchés, l’assurance vie s’impose plus que jamais comme un rempart pour les épargnants. Résilience, diversification et solidité font d’elle un allié de long terme incontournable.

Guerre commerciale et douanière impulsée par le président Trump, volatilité des marchés boursiers, tensions géopolitiques, crises de la dette publique et vents de rigueur budgétaire, perspectives de croissance revues à la baisse… : il faut bien avouer que le contexte macro-économique de ce printemps a de quoi faire ressurgir des inquiétudes dans l’esprit des épargnants français.

Face aux fortes incertitudes politiques, économiques et financières que ce contexte provoque, l’assurance vie doit apparaître comme un phare dans la nuit. Pour trois raisons : elle s’inscrit dans le temps long, elle bénéficie d’une exposition sélective qui fait office de tampon aux chocs financiers et la solvabilité du secteur est une ceinture de sécurité pour les épargnants.

L’assurance vie, un placement à long terme

Rappelons que la durée moyenne d’un contrat d’assurance vie est de 12,7 ans. Si l’on regarde en arrière, cela signifie qu’en moyenne, un épargnant traverse plusieurs cycles économiques – et donc plusieurs crises – au cours de la vie de son contrat : dettes souveraines de la zone euro (2011-2012), crise Covid (2020), crise géopolitique avec l’invasion russe en Ukraine et retour de l’inflation disparue de nos économies occidentales. Autant de crises qui montrent que l’assurance vie, pensée dans la durée, reste un outil résilient.

Quelques marqueurs pour nous rappeler l’évolution des marchés : en 2012, le S&P était à 1 300 points, il est aujourd’hui à 5 400. Le CAC 40 est passé de 3 300 points à 7 200. Ce n’est pas une découverte, les marchés financiers sont un outil incontournable pour valoriser un patrimoine, mais ils baissent vite et capitalisent lentement, d’où la nécessité de temps long.

Des encours majoritairement investis en France et dans l’Union Européenne

Grâce à une allocation d’actifs diversifiée par nature, entre actifs réels et marchés financiers, actions, produits de taux ou produits structurés, et à leur horizon d’investissement long, les assureurs vie absorbent les accoups du quotidien pour construire sur le long terme des perspectives de croissance sécurisée à leurs assurés. Face aux aléas de la stratégie commerciale du nouveau locataire de la Maison Blanche, il est bon de rappeler que les encours de l’assurance vie, qui ont dépassé pour la première fois 2 000 milliards d’actifs en janvier dernier, sont majoritairement investis en France et dans l’Union Européenne. Plus de 675 milliards sont investis directement dans les entreprises françaises sur l’ensemble du territoire. Près de 500 milliards sont investis dans des actifs d’entreprise dans le reste de l’UE.  Une exposition maîtrisée, ancrée dans l’économie réelle qui fait de l’assurance vie un levier d’épargne à la fois prudent et porteur de sens.

Un secteur solide

La solvabilité des assureurs vie, évaluée à 227 % en 2024, est un indicateur clé de leur solidité financière. Cette mesure signifie que les assureurs disposent de plus du double des ressources nécessaires pour faire face à leurs engagements. Pour les Français, ce niveau de solvabilité est le garant de la stabilité de leur épargne. C’est ce surplus de sécurité qui permet aux assureurs de tenir leur promesse quand bien même tout semble vaciller, c’est ce surplus de solvabilité qui leur permet d’investir avec discernement, plutôt que dans l’urgence.

Si ces fondamentaux sont solides, il est cependant bon en période d’incertitude de revisiter son allocation, seul ou avec un expert, compte tenu de l’augmentation des périodes de crises et de leur intensité.

Face aux aléas de marchés et à l’incertitude géopolitique, trois principes font office de boussole :

• Diversifier par poche et par type d’actif

L’allocation en 3 tiers que nous défendons chez Generali, reste de rigueur. Simple et robuste, elle consiste à investir 1/3 du contrat sur du fonds euros qui offre la garantie en capital, l’effet cliquet de sa rémunération et la liquidité. C'est à la fois la partie mobilisable à tout instant de l'allocation, mais aussi celle qui permet d'absorber une partie des chocs, tout en bénéficiant de l’effet capitalisation du rendement annuel. 1/3 sur des unités de compte (UC) classiques (trésorerie, actions, obligations…) dont vous déléguez ou pas la gestion, pour bénéficier des Momentum de marché et enfin, 1/3 sur des UC reposant sur des actifs réels (fonds propres ou dette d’entreprises non cotées) afin de limiter l’impact direct de la volatilité des marchés et bénéficier de performances plus régulières dans le temps.

• Garder l’œil ouvert et le bon notamment si vous avez choisi d’investir sur des unités de compte

Dans ces temps perturbés, il est bon de redoubler de vigilance en suivant de près l’évolution des indicateurs macro-économiques et des indices boursiers, pour détecter des signaux faibles et anticiper d’éventuels retournements de tendances. Mais soyons lucides, les mécanismes financiers sont complexes et l’assurance vie s’est singulièrement modernisée durant ces 20 dernières années. D’une richesse remarquable, elle offre la possibilité d’incorporer un florilège de solutions d’investissement, et reconnaissons qu’il y a de quoi s’y perdre ! Cette considération amène au 3è principe…

• Mieux vaut ne pas rester seul mais être accompagné

Dans un univers d’investissement toujours plus technique et mouvant, l’accès à un conseil éclairé devient une condition essentielle pour faire les bons choix. La diversité des supports, les arbitrages à opérer, les seuils de tolérance au risque, les horizons de placement : tout cela suppose un accompagnement adapté, fondé sur la pédagogie, la transparence et la capacité à construire une stratégie sur mesure. C’est aussi ce qui permet, dans la durée, d’optimiser chaque choix et de garantir une véritable value for money : un conseil à la hauteur des enjeux, capable de faire progresser l’épargne de chacun pour venir compléter des revenus ou financer des projets de vie.

Gérer un patrimoine exige une vision à moyen-long terme, une approche stratégique, lucide, construite dans la durée. Sur le plan financier, l’assurance vie reste l’outil le plus complet pour accompagner cette trajectoire. À condition de l’utiliser avec discernement, agilité… et sang-froid.

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